Histoire Oldienne Et d'Hiver contes

An XXXX 15°jour de Sixte

Apres 2 semaines passées à longer cette foutue forêt, nous allons enfin, si je puis résumer notre sentiment ainsi, nous enfoncer en son coeur . Personne ici, au sein de la compagnie n'a envie de se confronter aux anciennes légende, mais ceci vaut mieux que l'inaction qui nous gagne .
Bien qu'ayant mis plusieurs jours de marche, entre nous et le royaume, traverser cette forêt ne sera pas de trop pour nous mettre à l'abris de ce qu'il enverra à notre poursuite.

An XXXX 16°jour de Sixte

Je profite de ce moment de calme pendant ma garde. Nous avons donc pénétré dans la forêt sous l'ordre du capitaine . Après une journée de marche, sans souci, le moral de la troupe s'améliore . Au soi, quand nous avons monté le camp, les hommes blaguaient, riaient, allant meme jusqu'a pousser la chansonnette, pour certain d'entre eux .
Pour ma part, le calme et la sérénité qui se dégage de cette clairiere, me permet de mettre mes idées au clair, avant de les coucher, sur ce cahier.
Cela fait maintenant pratiquement deux mois, que suite à une proposition de notre capitaine, et une concertation générale, le 6°district, du 2°régiment de l'armée royale, a déserté ; soit 103 hommes en comptant le capitaine et les officiers, dont je fais parti .
Nous avions pour objectif de joindre le désert et de rallier les peuples dorins .
A ce jour, les effectifs ne sont plus que de 59 hommes, nous regrettons la perte, l'abandon et les diverses autres motifs, qui nous ont privés de nos camarades .
Notre fuite, nous a fait dévier de l'itinéraire idéal que nous avions envisagé. Pour éviter un autre régiment de l'armée royale, en manoeuvre dans le secteur, nous avons du obliquer Est-Nord-Est, et de ce fait , on se retrouve dans cette satanée forêt.

An XXXX 18°jour de Sixte

Plus nous anvanceons dans la forêt, plus les disputes, altercations, et autres velleités, se font nombreuses . Les tensions en ressortent plus que jamais . Bien que n'ayant croisé aucune créature, la présence de ces dernieres se fait sentir plus que jamais .

An XXXX 27°jour de Sixte

Comment expliquer tout ce qui c'est déroulé, en l'espace de cette dizaine de jour . Tout d'abord, je suis le seul et dernier membre, encore en vie à ce jour, du 6°district, 2°régiment . Je suis aujourd'hui prisonnier du 3°district, 2°régiment, nous nous trouvons à la frontière du royaume oldien, et nous dirigeons vers la royale cité de Sirdou où vraisemblablement, je serais jeté dans une geole pour y croupir le restant de mes jours .

Pour ce qui fait que ma situation, aujourd'hui, est tel, je vais essayer de me remémorer cette journée .

Le 20°jour de Sexte, le moral des troupes était fort bas, le rationnement avait commencé depuis la veille et impossible de chasser dans cette forêt .
J'étais de quatrième quart, et le camp commençait à s'éveiller quand surgit devant moi, un voyageur . Ce dernier vétu d'une ample cape noire, venait à pied, et qu'ayant de lui demander où il allait, j'en fus incapable . Le seul mot que souffla l'inconnu fut : capitaine ? Je désignais vaguement, du regard, la tente du capitaine . Sans se soucier plus de nous le voyageur se dirigea vers l'endroit indiqué . La seule chose que je vis de lui, en dehors de l'habit noir, c'est un symbole carmin, au bout d'une chaîne en argent, quand mon cerveau eu compris la signification de ce symbole, la terreur m'envahit, alors que mon esprit me criait de fuir, mon corps était incapable de se mouvoir .

Un cri, attira mon attention, celui du capitaine, qui sortais en courant de sa tente ; hurlant au branle-bas . Sa dernière gueulante, puisqu'il fit ensuite un magnifique vol plané vers l'avant, dans un tourbillon de sang ; ce vol plané avait été provoqué par une superbe coupe vers le bas, de l'épée à deux mains du voyageur, dans le dos de notre regretté et défunt capitaine .

La réaction logique des gars du camp devant la perte de leur capitaine, fut de charger, un peu dans le désordre, je dois dire, ce mystérieux tueur . La charge était époustouflante, contenant la rage et la vigueur accumulé au cours de ces dernieres semaines, et le voyageur se retrouva vite encerclé par une quinzaine de soldat lancé à grande vitesse . Il fit d'abord un petit pas en arrière, légèrement vers la gauche, puis dans un mouvement fulgurant, posa un genou à terre, tout en effectuant avec son épée, un large cercle . Je compris la manoeuvre qui m'avais semblé somme toute hasardeuse, lorsque les gerbes de sang jaillirent des quinze cadavres qu'étaient devenus les soldats .
Ce petit spectacle eu pour effet de refroidir, quelque peu, les soldats restants, qui bien qu'étant encore une trentaine, se dirent que la prudence était de mise .
La houppelande noir glissa au sol, volontairement dégrafée par son possesseur, révélant une pale silhouette féminine, d'où émanais une lueur rougeatre . Ce qui me marqua, ce fut les tatouages dont cette femme étais couverte, comme des runes, et qui semblais lui tenir lieu d'armure .
Une beauté fatale, car devant cette scène, nous étions tous restés cois pendant quelques secondes, que l'inquisitrice car il ne pouvait s'agir que de cela, avait mis à profit pour continuer son massacre .

L'issue du combat était unique, au bout d'une poignée de minute et une vaine résistance, les derniers soldats tentaient de s'échapper . L'inquisitrice resta immobile, se concentrant d'amener son bras à l'horizontal ; un à un les fuyards s'effondrèrent .
M'interrogeant face à ce mystère, je détaillais le bras gauche de l'inquisitrice ; celui-ci était le seul qui fut protégé par une armure métallique, celle-ci était composée de fine plaque d'argent cramoisi, réparti en couche superposée, formant un feuilletage jusqu'au torse où le métal formé alors de somptueuses arabesques ; au bout de ce bras gainé de métal avait été fixé une arbalète à répétition, ce qui m'expliqua le soudain effondrement de mes frères d'armes .

L'inquisitrice baissa son bras, puis essuya et rangea sa lame à deux mains . Une fois que cela fut fait, elle se pencha pour ramasser sa cape, l'agrafa, réajusta la capuche, puis se dirigea vers moi . C'est à cet instant que je réalisais que je n'avais pas bougé depuis le début, comme tétanisé .

La dame inquisitrice me toisa puis, posa son regard sur le journal qui se trouvait non loin de moi, puis d'un geste de la main, elle me désigna, indiqua le journal et me fit signe de la suivre, ce que je fis, une fois que j'eus récupéré le journal, sans même penser à fuir, bien qu'étant resté maître de moi-même, ce n'est que bien plus tard que je compris l'illusion qu'était cette liberté .

C'est ainsi que je puis écrire, en ce jour, ces quelques mots . Entre temps, j'ai pu apprendre que cette noble et jeune inquisitrice était Cyraël dites la Profane, nom qui à ce jour ne doit pas vous être inconnu ( vous qui plus tard consulterait ce journal ) .

Extrait du journal du Lieutenant Frank Ignus du 6°district, 2°régiment, conservé à la bibliothèque royale de Syrdou .

On dit Sixte, je corrige l'erreur. Histoire sympa sinon. Chapeau.

arf merci érudite Nolim pour cette subtile correction . La transcription du reste du journal du lieutenant est en court sinon .

An XXXX 10°jour de Septe

Moi, qui me croyais mort, me voila à nouveau à griffonner sur ce vieux cahier . Suite à la désertion de mon district, j'avais quitté l'armée de maniere radicale . Quand nous arrivâmes à Syrdou, je m'attendais au mieux à finir mes jours en prison, si chose plus probable on ne me tuait pas avant . Au lien de cela, on me mit entre les mains des scribes puisque, chose rare pour un soldat, je savais lire et écrire . Je commençais donc une nouvelle vie de captivité en tant que copiste, existence somme toute agréable, j'étais pour moi deja mort en comparaison beaucoup de chose aurais pu paraitre agréable .
Je quittais Ellarna, déesse de la guerre à qui j'avais été fidele de nombreuses années, pour servir sous Cymrold, dieu des conquetes, sous son aspect intellectuel .
Bien que sous surveillance, je dispose d'une relative liberté, dans l'enceinte de la bibliothèque royale de Syrdou . Cette derniere a au fil des années amassée un nombre considérable d'ouvrage, dont, comme de nombreux scribes, je dois faire la copie .

An XXXX 12°jour de Septe

J'ai obtenu l'autorisation de sortir de l'enceinte de la bibliotheque . J'ai donc pu parcourir sous bonne escorte les rues de Syrdou . J'ai mis à profit le temps qu'il m'etait accordé hors de la bibliotheque pour débuter mon enquete sur l'inquisitrice, qui depuis plusieurs semaines hantais mes jours comme mes nuits .
La visite que je rendis aux bâtiments de l'inquisition, fut aussi froide que breve, tout ce que j'y appris, c'est que dans une certaine mesure l'inquisition garde une trace de son passé . Les tavernes me donnerent leurs lots de racontards, fables, et autres légendes, qui ne cadrent pas bien avec les renseignements que je recherche . Un scribe m'indiqua que tout les registres de l'inquisition était stocké ici, dans l'aile Nord-Ouest et dans les caves situées en dessous, mais il m'informa aussi que pour pouvoir consulter ces ouvrages il fallait une autorisation spéciale .
Un pretre , il avait fallu que le responsable des clés soit ce damné prêtre, le convaincre de me laisser consulter les registres de l'inquisition allait etre aussi facile que de demander a un soldat de devenir chaste .
Le clocher sonne l'heure d'extinction, je me pencherais sur le passe-droits nécessaires dans les jours à venir .


extrait du journal du Lieutenant Frank Ignus du 6°district, 2°régiment, conservé à la bibliothèque royale de Syrdou .

On continue les corrections :

- Ellerna est une déesse, pas un dieu
- Syrdou prend un "y", pas un "i" comme tu le fais une fois sur deux

Enfin étant UNE Guenf le terme érudiTE me conviendrait mieux que l'équivalent masculin.

Sinon c'est plutôt sympa, je ne connaissais pas cette histoire. J'en ferais une copie pour les archives Guenfs si cela ne te dérange pas.

oups ce que je peux etre maladroite, alors j'en prend note et vais apporter les corrections nécessaires si ce n'est deja fait, et essayais de pas reproduire les meme erreures ^^
et j'autorise une copie sans souci, je vous préviens tout de meme que ceci peut etre considerer comme seulement une introduction .

An XXXX 16°jour de Septe

Ces derniers jours n'ont pas étés de tout repos . Allez savoir pourquoi, certaines commandes se sont fait urgentes et tout le monde à du redoubler d'effort .
J'ai tout de meme pu avancer dans ma tentative de fraude, pour pouvoir consulter les ouvrages de l'inquisition .
Tout d'abord une visite auprès du pretre détenteur des clés, m'a permis, après deux-trois tours de passe-passe de voir a quoi ressemblais le sésame nécessaire .
Ensuite, une consultation à une connaissance scribe, me permis de me rapprocher des livres que je convoitais . En effet ce dernier était, dans son ancienne vie, faussaire, reproduire un document officiel d'une bibliotheque ne lui fut pas trop dur, bien que cette tache l'occupa plusieurs jours .
Les vrais faux-ordres en poche, et les journées d'avances que j'ai prises sur mon travail me permettront sûrement de passer à l'acte demain , mais avant cela une bonne nuit de sommeil est nécessaire .


extrait du journal du Lieutenant Frank Ignus du 6°district, 2°régiment, conservé à la bibliothèque royale de Syrdou .

Entendu inquisitrice. (hrp/ l'histoire de la copie c'est juste pour le rp /hrp)

(/ je men doute ^^vu que tu ne vas pas te balader avec des feuilles alors que tu peux le garder en stock sur le pc /)

(/ la suite la suite /)

An XXXX 18°jour de Septe

Juste le temps d'écrire ces trois lignes et je retourne à la copie de mon manuscrit . l'acces aux registres de l'inquisition est un succes, il me reste maintenant à écumer ces derniers, pour trouver les informations sur l'inquisitrice Cyraël .

An XXXX 20°jour de Septe

Ce que j'apprends me rend fébrile, l'impatience me brûle .

An XXXX 22°jour de Septe

Une femme, tres belle, m'appelle . Je me leve, regarde dans sa direction, elle passe une porte, silhouette sombre dans un univers dont la blancheur m'éblouit . A sa suite je franchis cette porte, et là, je tombe dans un vide sans fond . Un choc brutal me reveille, je viens de heurter le sol de ma cellule où je dors . Depuis que je l'ai vu, cette inquisitrice me poursuit et cela jusque dans mes reves .

An XXXX 30°jour de Septe

Enfin, aujourd'hui j'ai peux prendre l'air apres ces quelques semaines passées à faire le rat de bibliotheque .
Je dispose à présent d'une somme d'information, assez importante, sur l'inquisitrice Cyraël, depuis l'entrée de cette derniere dans l'ordre . Il me reste cependant encore quelque zone d'ombre à éclaircir, comme son enfance ainsi que certaines périodes plus récentes, mais pour cela je vais avoir besoin d'or et de liberté ne disposant à l'heure actuel ni de l'un ni de l'autre, je vais devoir attendre un peu avant de poursuivre mes investigations .
En attendant, je vais finir de rassembler mes notes et commencer leur résumer avec les éclaircissements que je pourrais leurs apporter .


extrait du journal du Lieutenant Frank Ignus du 6°district, 2°régiment, conservé à la bibliothèque royale de Syrdou .

Pas mal.. Je pense qu'il serait bien que chacun en fasse autant pour son(ses pour ceux qui seront sélectionnés pour le JDR) avatar(s). Cela donnerait plus de profondeur et ce serait sympa de voir les périgrinations de chacun vant son errivée à Dirlendos. Évidement tous les styles de récit son acceptés.

Tout à fait d'accord. Je pense qu'en fait je vais créer une guilde rp dans le Hall et que nous irons poster là-bas. J'y déplacerais d'ailleurs ce sujet dès que j'aurai eu l'accord de l'auteur.

accord accordé par l'auteur sur un accord en mi mineur, a savoir que cette histoire est en cours copie, donc pas finie .

Voilà qui est fait, le sujet est maintenant à sa place.

Au fait, vachement sympa ton histoire, continue.

merci de ce réajustement de position

De rein. Je vais commencer à poster le mien sous-peu.