À mes début je pistais les armées et patrouilles ennemies, pas trop difficile, moyennement dangereux, cool quoi. Puis on m'envoya pister ET tuer les déserteurs. Fastoche, mais un poil plus dangereux quand même. J'ai pendant cette période récolté de belles cicatrices et c'est à cette occasion que j'ai fait la connaissance de celle qui deviendrait ma compagne et mes meilleurs amis, tous morts aujourd'hui... Ce fut cependant une de meilleures périodes de ma vie. Mon groupe (constitué des personnes citées plus haut) fut ensuite choisi pour faire office de troupe de chocs. Nous subîmes donc un entrainement commando et nous fûmes à l'origine de bien des tracas des Olds et des Sidhs, nos ennemis direct dans le région (fier). J'ai même eu, lors d'une mission effectuée avec des Lycos, l'honneur de manier un arc de force Lycos. Je suis un assez bon archer et assez costaud de surcroit. Un Lycaos me prêta son arme :
"Attention, il est réglé sur la puissance maximale, entraîne toi donc sur les petis points que tu vois en bas, ce sont nos poursuivant.
-Jamais je ne les toucherais à cette distance, avais-je alors objecté.
-Essaie tout de même, insista l'autre.
-Soit."
Je bandais l'arme et visais nos adversaires, un crépitement et un siffliment se firent entendre et allèrent en augmentant. Quand ils se stabilisèrent le Lycaos me fit signe de lâcher. M'executant je vit jaillir un éclair bleuté de l'arme. La seconde suivante un petit cratère se tenait à l'emplacement de nos ennemis, réduit en cendre m'expliqua le Loup. Impressioné je lui rendi l'arme.
Ce souvenir est un des meileurs que j'ai de cette période. Peu après cet épisode ma compagne, Nyva, mes amis et moi-même nous fûment affectés à la dangereuse tâche de porte enseigne et messager du front. J'avais alors 300 ans. En moins d'une décénnie il ne resta plus de la compagnie qu'un de mes amis et moi. Tous les autres avaient succombés. Y compris Nyva. C'est à ce moment là que survint une bataille majeure contre les Sidhs. Cette fameuse bataille qui vit la mort d'un mentat de ma main, mais aussi celle de mon dernier compagnon...
*Une larme coule sur sa joue couturée de cicatrice*
Je continuerais plus tard, car je n'ai plus coeur à conter ce soir.